dimanche, novembre 26, 2006

Chaville 4 - Baribal SC : 4/1 | So near, and yet so far...

Boris 2/3 | Boris débute la partie contre le capitaine de Chaville et vieille connaissance du Scalp, j'ai nommé Régis Godin. Boris mène rapidement 6/0 mais Régis se règle et revient petit à petit pour souffler le premier jeu sur le fil. Sur sa lancée, Régis remporte la seconde manche ! Un sujet de sa gracieuse majesté va-t-il laisser à un froggy toutes les Manches ? Channel pas le cas. Boris se reprend et remporte les deux jeux suivants. Nous voilà à 2/2. Le cinquième contre Godin va nous rendre Dingo. Ce sera chaud (normal avec un Godin) ! A 9/9, Boris arrache une balle de match : 10/9. Malheureusement, la tôle est trop haute de quelques millimètres : 10/10. Puis ce sera Godin qui jouera au poêle et remportera l'ultime jeu 12/10. Comme dirait Moussorgski, il n'était pas, Boris, good enough ce soir.

Benoît 0/3 | Enfin un match où l'on allait voir Benoît jouer avec fougue ? Humm... presque. Il a joué avec Fougues, Arnaud Fougues. Tennisman de formation, il a conservé une volée redoutable. Benoît, lui, en a pris une : 3/0.

Jeff 3/1 | Le Baribal SC mené 2/0, nos espoirs reposent sur Jeff opposé à un 3D qui joue sous un nom d'Emprin (prénom Xavier). Le premier jeu est disputé et Jeff, comme Boris, le concède 10/12. Aïe, comme dirait la Sarladaise ! Mais inutile de s'inquiéter, notre Jeff est en forme et remporte les deux suivants. L'intérêt de l'Emprin est de gagner le 4ème jeu. Il arrivera même à 10/10. Mais le taux de l'usure est trop important et Jeff ne lui fera pas cadeau d'un étalement de la durée du match qu'il conclut 12/10.

Jalel 2/3 | Jalel était opposé un vieux sujet de sa gracieuse majesté et néanmoins bête noire du Scalp : Richard Hoyland. Mais Jalel, bien connu pour remettre à deux mains ce que d'autres feraient aujourd'hui d'une seule, surprend notre homme et remporte le premier jeu. Dans le second, Richard démarre fort et Jalel, distancé, le laisse partir, économisant ses forces pour les jeux suivants. Dans le 3ème, Jalel s'impose, mais donne quelques signes de fatigue. Le quatrième est très disputé. Jalel se bat avec le courage et la ruse d'un renard du désert contre Richard coeur de lion. Il parvient même à 10/8. Deux balles de matchs ! Mais malheureusement, Jalel est plus carbonisé qu'une merguez oubliée sur un coin de barbecue à la fête de l'Huma et ne parvient pas à s'imposer. Le cinquième ne sera qu'une formalité pour Richard, beaucoup plus frais et bienheureux de s'en tirer à si bon compte. Défaite pour Jalel, mais avec les circonstances exténuantes !

Jérôme 0/3 | Jérôme est opposé pour un match sans enjeu à Claude Froment. Et on peut dire que Jérôme se sera fait rouler dans la farine. Car de prime abord, Claude n'a pas l'air d'un adversaire redoutable : bientôt quinqua, un style peu académique, un nombre de tics et de manies assez impressionnant avant de servir, une position d'attente en retour de service proche de celle de la statue de la liberté, la torche étant remplacée par la raquette, et j'en passe. Mais Claude est encore 3D, a des jambes de 20 ans, un amorti poussé d'une précision diabolique et une explosivité sur certains coups qui transforme toute balle passant imprudemment aux environs du T en boulet de canon. Bref, un sacré client à qui il ne faut pas donner du grain à moudre. C'est ainsi que Jérôme s'est pris une avoine : 3/0.

Le score est lourd et pourtant la partie fut serrée. Ainsi va la vie du sportif !
Le repas est lourd et pourtant l'assiette fut vidée. Ainsi va la vie du festif !

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