mercredi, octobre 24, 2007

IBM Paris 1 - Baribal SC| 1 / 4 | Baribal magique tour Descartes

Benoît 3/2 | Profitant de la grève, Benoît arrive en un temps record à la Défense. Yves MOREAU (4A | 928), le n°2 d'IBM (enfin, de leur équipe de squash ), est là aussi. Puis arrive Jeff. Un arbitre ? Chouette, alors commençons ! Et là, c'est le drame. Les strokes commencent à pleuvoir. Benoît remporte malgré tout le premier jeu. Mais les strokes continuent à pleuvoir, les balles doublées pas vue par un arbitre à la vue basse...que et un adversaire qui reste planter sans se pousser à chaque fois qu'il amortit. Notre Benoît d'habitude si calme commence à monter dans les tours, ce que beaucoup de gens font à la Défense, mais en prenant l'ascenceur. Le voilà mené 2/1. Le 4ème est mal engagé, mais mené 9/5, Benoît qui est toujours très zen (Hervé) enfile 6 points de suite pour l'emporter 11/9. Le dernier jeu est indécis, mais à 9/9, deux nicks roulants rageurs feront pencher la balance du côté du Baribal ! En sortant du court, deux gros bisous du scalpeur à son Basque préféré* effaceront tout ressentiment. Comment en vouloir à Jeff, dont la seule référence en matière d'arbitrage est celui du match entre Jonathan Power et David Palmer à l'open de Toronto en mars 2000. Ne le brancher surtout pas là-dessus lorsque vous l'appelez avec votre mobile, votre forfait illimité va y passer !
* Il n'en connait pas d'autres !

Boris 3/1 | Boris est opposé sur le court d'à-côté à Gunnar LUNDESTAM (4B | 1116), un Suédois plus tout jeune dont une légende urbaine tenace dit qu'il a été compagnon d'entraînement de Bjorn BORG lorsqu'il l'était encore (jeune) ! Sans doute pas au courant, Boris remporte le 1er jeu. Dans le second, Gunnar se rebiffe contre le Rosbif*! 1 jeu partout ! Mais Boris s'aperçoit vite de ce qui cloche ! Il a accéléré ! Quelle erreur ! Il règle alors son régulateur de vitesse sur 2 à l'heure, retrouve sa longueur et c'est ainsi que la compatriote d'Ann marque contre la Suède. Belle victoire 3/1.
*Excuse-moi Boris, c'est juste pour la rime !

François 0/3 | François est opposé à un jeune et grand joueur, j'ai nommé Jean-Philippe GUGUY (NC), dont l'accent de Tête à Claques trahi son origine québequoise. Le premier jeu est rapidement remporté par Jean-Philippe, qui ne fait pas de Cartier. Tabernacle ! Ça va pas se passer comme ça ! François accélère, car y bout de colère ! Mais arrivé pas très loin de 9 le cousin reprend les rennes de la partie et emporte le 2ème jeu. Faut dire que les raquettes, ils connaissent les Canadiens. Mais François s'accroche comme un trappeur à son traineau. Hi ha ! Nous voilà à 10/10, puis 11/11, puis 12/12, puis 13/13, puis 14/14, puis 15/15, puis on a perdu ! Le Froggy sort groggy*!
*Excuse-moi François, c'est juste pour la rime !

Voilà IBM revenu à 2/1. Ça va être la guerre, et certainement pas une "soft war".

Jeff 3/1 | Notre n°1 (alias le Mangeur Basquais) est de retour sur les planches après une trop courte longue absence. Pour sa rentrée, il est opposé à Marc VILLENEUVE (3D | 801). A chaque fois que je vois Jeff en short, ça me flanque un petit coup de nostalgie. Ça me rappelle la grande époque de l'AS St Etienne, Patrick REVELLI et Jean-Michel LARQUE... Je sais pas pourquoi. Toujours est-il que ça démarre bien dans les 2 premiers points et mal dans les 7 suivants. On craint pour Jeff car il est agile VILLENEUVE. Mais Jeff tient la route aussi, revient au score et emporte le 1er jeu ! Dans le second, Jeff a l'air moins à l'aise et son genou a l'air de l'embêter. Le Marc en profite pour revenir à la marque. Sur le banc, on se regarde. Son genou tiendra-t-il ? Un peu mon neveu ! C'est pas le gars d'un vieux village qui va se laisser emmerder par le gars VILLENEUVE. Et Jeff l'emporte 3/1. Du coup, le BARIBAL mène aussi 3/1. Première victoire !

Mais ce n'est pas fini, à Jalel de parachever notre victoire...


Jalel 3/2 | Jalel est opposé à un petit jeune, Thierry COPEY (NC), dont la tenue est un mixte entre celle de Rambo et de Nadal, si vous voyez le tableau. Jalel n'est pas en reste car il arbore le magnifique maillot rouge du BO (Biarritz Olympique) pour faire plaisir à Jeff. Ce qui fait surtout plaisir à Jeff, c'est que Décathlon doivent les brader 5 € pour pouvoir les vendre, quoique que Jeff pense que c'est encore trop élevé par rapport à leur vraie valeur. Mais qu'importe ces querelles de clocher. L'important, c'est que Jalel soit le plus BO sur le court. Il fait d'ailleurs honneur à son maillot en remportant le premier jeu. On voit bien que Thierry manque un peu de technique, mais on voit encore mieux qu'il coure partout et prend tout ce qu'il peut de volée. Forcément, contre un Jalel un peu court physiquement, ça paie rapidement et Thierry revient à 1/1, puis mène 2/1. Jalel ne lâche rien et parvient, on ne sait trop comment, à remporter le 4ème. A chaque point arraché, il se gratifie d'un mouvement de l'avant bras qui se voudrait un YES rageur mais qui me rappelle plus un passage de vitesse difficile sur une de ces regrettées 4L (décidément, c'est la journée nostalgie !). Dans le cinquième, la plongeante et bondissante jeunesse de Thierry lui procure 2 balles de matchs. Mais la toumiserie est un art qui se nourrit de l'adversité pour donner toute sa puissance et Jalel n'aura besoin que d'un balle de match pour l'emporter 12/10 dans le cinquième, pour le grand malheur de Thierry qui passe si près d'un perf contre l'enfant du pays des cyprès*.
* Là, il est tant que j'aille me coucher, ça part en vrille !


Moralité : une victoire contre IBM suffit à voir à nouveau le joli ciel !

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