vendredi, décembre 15, 2006

Baribal SC bat Minorange chez eux 3/2

Entre les jus d'agrumes, il n'arrivait pas à choisir, alors je lui ai Minorange.

Les joueurs de Guyancourt ne savent pas pourquoi leur association, un ensemble composé de courts de tennis en terre battue et de deux courts de squash (dont l'un manquait de vitre arrière) s'appelle Minorange. Ma théorie est que les joueurs de tennis ressortent de leur match avec la poussière de la terre battue non seulement sur les chaussures mais sur leurs visages, ils ont donc la Minorange.

Sinon, le nom se prête à de nombreuses anagrammes qui illustreront ce compte rendu.

Christophe commence la rencontre sur des courts glaciaux et un peu glissants contre Jean-Philippe Grau, un type à la niack et assez à l'aise sur ses propres courts pour mettre Christophe en difficulté dès le départ. C'est une première défaite (3/1) pour l'équipe et Christophe est tellement déçu de sa propre performance qu'il vote contre lui-même comme le moins bonne joueur de la rencontre. Dans son ensemble, d'ailleurs, l'équipe le nomine Gar field pour cette soirée.

Phil débute délicatement contre Sebastian Hausser mais gagne en confiance une fois les glissades maîtrisées. Son adversaire quant à lui n'arrive pas à ré-Hausser son jeu et le match est vite bouclé 3/0. Nous envisageons un grand Baribal mais Phil, vu l'heure tardive annonce 'I no manger'. (Voir compte rendu Pudding, je suis quand même revenu à la raisin, pardon raison)

Jalel contre André Lavergne, revenu de blessure pour renforcer l'équipe. Le match s'avère être de courte durée car à un jeu partout le Minorangais fait un mauvais déplacement et se tord la cheville. Jalel, dont le crâne de plus en plus dégarni commence à ressembler à une tonsure (oui, ça tombe mal) n'a pas à prier pour sa victoire car l'arrivée des pompiers scelle le sort d'André, et notre Gran' Moine marque un deuxième point.

Mike entre en scène contre un non-classé au nom de Heitz. Ce dernier joue moins bien que le vainqueur de Christophe et Mike est pressé, alors, tel le guerrier indien Geroniman il ne prend pas de prisonniers et assure notre victoire dès le quatrième match.

Et tant mieux, car Jef a le match le plus difficile à faire, contre Jérôme Serusier, 2ème série, très appliqué tel un Laurent Meyer, il est sur toutes les balles et les longues échanges sont au désavantage de Jef. C'est effectivement autant sur le physique que sur la technique que ce match se perd, et alors que leur Jérôme est sec est longiligne, la seule chose qu'on dira de Jef est 'Maigre? Non.' Défaite 3/1 ou 3/0, j'sais plus.

Fin de la première partie de saison: 5 victoires, 4 défaites, maintien à peu près assuré, Baribal, pudding, joyeux Noël, qui veut taper une balle, etc.

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