jeudi, octobre 29, 2009

Scalp gagne à Mantes-la-pas-très-Jolie

Pas autant de mal à trouver que Coulommiers la semaine précédente, mais à 500m de l'arrivée le GPT (Guidé Par Trapp) a dysfonctionné et on a tourné pendant 10mn pour trouver le club.

Matthew profite du Père Noël
Après une première hésitation qui a failli nous coûter la rencontre pour inversion Olivier-Matthew, c'est Matthew qui démarre la rencontre contre Christophe Commenay, le plus petit des frères, le barbu. J'étais sur le court d'à côté alors je n'ai rien vu... mais Matthew est mené 2-1 et on pense que les carottes sont cuites. Christophe lui fait des cadeaux gratuitement (c'est le principe des cadeaux) et joue pas très serré ni trop aggressif. Matthew s'impose physiquement tout en gardant son sang-froid et le phlegme dont lui seul a le secret.

Olivier gagne contre un adversaire 'corpulent'
Olivier perd l'échauffement contre le capitaine (François, il me semble) qui fait 20cm et 20kilos de plus que lui, avec un poignet très ferme voire surprenant. Après avoir pris la mesure des courts, de la balle, la lumière, la lune et le taux d'humidité si particulière dans ce coin des Yvelines, Olivier se reprend et remporte le match 3-1, avec seulement une décision disputée, à 9-10 dans le troisième, mais c'était bien un let, c'est comme ça que je l'ai vu. On félicite Olivier pour avoir repris les choses en main, et lui, le svelte, dit 'oui, mais il était un peu gros quand même'.

Phil ne fait pas le poids
Comment vous dire, je me suis bien battu, je me suis donné à fond, je suis content de ce que j'ai fait, c'était un bon niveau 3B je dirais, il me manquait des jambes, une tête et un bras mais sinon je l'avais. J'ai pris un jeu, c'est déjà ça.

Laurent en sort un du chapeau
Même physionomie de match que celui de Matthew, des points bien disputés, un Laurent qui fait un peu de 'l'ancien Hamery', à savoir de l'élastique, de la finesse et un peu de fioritures. Nous lui conseillons de taper la balle et de ne pas réfléchir, comme il a appris auprès de Titi, ce qui fait sa force aujourd'hui. Ca rentre dans le rang, c'est carré, c'est précis, l'adversaire est dans le vent, Laurent remballe le cinquième à moindre coût. C'est beau, une victoire d'équipe.

Vincent passe à un point de l'exploit
Mais c'est toujours comme ça. Le match devait être problématique, un Florent Commenay qui marche sur l'eau, son toucher, sa détente, sa précision... Vincent prend une leçon pendant deux jeux et demi, et de toute façon n'a rien a perdre, donc il joue son va-tout et remporte le troisième, puis, étonnamment le quatrième. Florent ne sait pas où Vincent trouve ses ressources, lui-même à deux doigts de la rupture. C'est lui, le plus athlétique des deux, qui se plie en deux entre les échanges pour reprendre son souffle, mais ne perd jamais le sourire. Et pour tout vous dire, Vincent passe à 10-6 dans ce cinquième jeu, et c'est alors que Florent sort tout son professionalisme et son expérience de jeux serrés. Un coup de roulette russe, de double ou quitte, des balles qui passe à 'ça' du tôle, c'est haletant, c'est ce qui nous fait vibrer pour ce beau sport de combat. Pied contre pied, des coups magnifiques (11-10 pour Florent et v'là que Vincent nous sort un double-mur de derrière les fagots qui passe à 1cm et fait renaître ses espoirs...) pour enfin que Florent s'impose 14-12 dans ce cinquième jeu. Des regrets peut-être, mais Vincent a bien donné. Lucide, il regrette de n'avoir pas attaqué plus avec ses balles de match mais seulement de renvoyer la balle, et il a raison. Pourtant quel divertissement, quelle animation, quel spectacle et quel plaisir finalement de faire 45mn de bagnole pour jouer une équipe sympa, bon joueur et méritant. (J'aurais pas été si galant si on avait perdu.)

Superbe victoire ce soir, grâce notamment à nos gladiateurs Matthew et Laurent, avec le talent naturel d'Olivier et les efforts vaillants de notre publicitaire, toujours toujours là pour [nous].
Le match retour, ça promet.

Dîner au Baribal où nous avons troqué nos deux pots de Chinon contre une bouteille de St Emilion Grand Cru et nos Paulaner contre des verres de Sancerre. Franchement les amis c'est le genre de soir où on se dit que c'est un beau sport, celui que nous pratiquons, que la qualité doit parfois l'emporter sur la quantité, et que cette belle association avec sa chaleur humaine et sa fratérnité, ça vaut la peine d'être vécu à 150%.

Aucun commentaire: